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Saïed: ''La Tunisie n'est pas une terre d'installation des migrants''

Le dossier de la migration, les liens entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) ont été au centre d'un entretien téléphonique, ce mercredi, entre le président de la République, Kais Saïed et le président du Conseil européen, Charles Michel.

Le chef de l'Etat a réaffirmé, lors de cet entretien, sa position à l'égard de la migration dite "irrégulière", appelant à adopter une approche collective qui s'attaque aux causes de ce phénomène.

Il a, dans ce sens, rappelé à son interlocuteur sa proposition de tenir un congrès international regroupant les pays touchés par ce problème.

Dans le même contexte, le président Saïed a souligné que la Tunisie "ne peut assurer la protection que de ses propres frontières", affirmant qu'il existe des réseaux de traite des personnes dans les pays des deux rives de la Méditerranée, impliquées dans ce phénomène.

Dans le même ordre d'idées, Kais Saïed a insisté que la "Tunisie refuse d'être un espace de transit ou d'installation des migrants".

Le chef de l'Etat a, par ailleurs, clarifié sa position à l'égard des solutions proposées par le FMI, notant que les "diktats" sont inacceptables, d'autant plus que leur application, comme ce fut le cas en 1984, menacent la paix sociale.

L'entretien téléphonique avec le président du Conseil européen a, par ailleurs, été l'occasion de mettre l'accent sur la nécessité de coopérer, dans le domaine des énergies renouvelables.

Saïed a, ainsi, souligné que la Tunisie dispose d'énormes opportunités de projets, compte tenu de son climat favorable à la production des énergies alternatives et renouvelables.

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